Les immenses changements que Dieu s’apprête à accomplir dans ce monde,
s’accompagneront de miracles comme il y en eut en Egypte. Ils seront si
puissants que l’on ne se réfèrera plus à l’Eternel comme celui qui a
délivré le peuple d’Israël d’Egypte, mais comme celui qui aura délivré
le peuple d’Israël, aujourd’hui, de toutes les nations de la terre.
Oui, comme à l’époque de ta sortie d’Egypte, je te ferai voir des
prodiges. Les nations en seront témoins et elles auront honte en dépit
de toute leur puissance ; elles poseront la main sur leur bouche,
leurs oreilles seront frappées de surdité. Elles lècheront la
poussière comme le serpent, comme les reptiles du sol ; elles
trembleront au fond de leurs donjon ; craintives, elles accourront
vers l’Eternel notre Dieu, et de toi elles auront peur ! (Michée 7,
15-17)
En vérité, des jours viendront, dit l’Eternel, où l’on ne dira plus:
Vive l’Eternel qui a fait monter les enfants d’Israël du pays d’Egypte
! mais : Vive l’Eternel qui a fait monter les enfants
d’Israël du pays du Nord et de toutes les contrées où il les avait
exilés ! car je les aurai ramenés sur leur territoire, que j’avais
donné à leurs ancêtres. (Jérémie 16, 14-15)
Month: October 2008
La paix et la sécurité
Dans la promesse de Geoulah, sont inclus ce après quoi notre peuple
soupire tant : la paix et la sécurité. Non la paix artificielle et
trompeuse d’Oslo et non la sécurité fragile et coûteuse que Tsahal
s’efforce de nous offrir. Dieu nous promet la sécurité et la paix
véritables que Lui seul est en mesure de prodiguer. Au lieu d’un
processus de paix, Dieu prépare une alliance de paix. Cela aura lieu
que nos adversaires l’acceptent ou qu’ils s’y opposent de toute la
force de leur hostilité. Dieu protègera, veillera à la justice et
manifestera le jugement:
Que les montagnes chancellent, que les collines s’ébranlent, ma
tendresse pour toi ne chancellera pas, ni mon alliance de paix ne sera
ébranlée, dit Celui qui t’aime, l’Eternel ! (…) grande sera la paix
de tes enfants. Tu seras affermie par la justice : bannis toute
idée d’oppression, car tu n’auras rien à craindre ; de terreur, car
tu seras garantie contre elle. Que si l’on se mettait contre toi, ce
serait sans mon aveu ; quiconque se mettra contre toi succombera
sur ton sol. (Isaïe 54, 10, 13-15)
Ne crains donc rien, ô toi, mon serviteur Jacob, dit l’Eternel, ne sois
point alarmé, ô Israël ! car mon secours te fera sortir des
régions lointaines et tes descendants de leur pays d’exil ; Jacob
reviendra et il jouira d’une paix et d’une sécurité que personne ne
troublera. (Jérémie 30, 10)
D. console son peuple
L’aspect principal de la Geoulah est que Dieu veut consoler son peuple
après les peines incommensurables de l’exil. De la même manière que le
peuple juif a subi une double part de châtiment (une pour ses fautes et
une en tant que prêtres des nations), Dieu lui prépare une double part
de consolation et de bénédiction:
Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu. Parlez au cœur de
Jérusalem, et criez-lui que son temps d’épreuve est fini, que son crime
est expié, qu’elle a reçu de la main du Seigneur double peine pour
toutes ses fautes.(Isaïe 40, 1-2)
Ainsi l’Eternel a consolé Sion, a consolé toutes ses ruines ; il a
transformé son désert en Eden, sa solitude en jardin divin. Dans son
sein règneront la joie et l’allégresse, les actions de grâces et la
voix des cantiques (…) Oui, les rachetés du Seigneur
reviendront ; ils rentreront à Sion avec des chants de triomphe,
une joie perpétuelle couronnant leur tête ; joie et allégresse seront
leur partage, adieu douleur et soupirs.(Isaïe 51, 3, 11)
Là où s’étalait votre honte, on sera deux fois heureux ; là où
éclatait votre opprobre, on vantera son sort ; oui, dans leur pays
ils auront double héritage, une joie éternelle sera leur lot. (Isaïe
61, 7)
Les bénédictions de la Geoulah
Les bénédictions de la Geoulah d’Israël se répartissent en deux niveaux
selon ses deux phases (voir : Les deux phases de la Geoulah
d’Israël). A la phase physique sont attachées des bénédictions
physiques, à la phase spirituelle, des bénédictions spirituelles ;
la distinction n’est cependant pas toujours tranchée et les deux
niveaux s’interpénètrent souvent. Les bénédictions physiques sont
temporelles et partielles et, comme la Geoulah d’Israël, elles
ont pour objectif essentiel de préparer la Geoulah éternelle qui est le
but ultime de Dieu (voir : Qu’est-ce que la Geoulah). Les
bénédictions spirituelles sont éternelles et parfaites et caractérisent
la Geoulah personnelle. Celle-ci est le but de toute vie humaine sur
cette terre et permet dès ce monde l’accès à la Geoulah éternelle
(voir : La Geoulah personnelle).
221-Les bénédictions physiques
222-Les bénédictions spirituelles
Les nations
Les nations
Dans ce monde, constitué de bien et de mal, il existe un lien inverse entre ce que vit Israël et entre ce que vivent les nations. Quand Israël fut expulsé dans les ténèbres de l’exil, les nations reçurent la lumière et à leur tête les nations occidentales christianisées. Ainsi de la même manière qu’Israël commence à entrer dans la lumière de sa Geoulah, les prophéties bibliques s’accordent pour annoncer que le temps du jugement commence pour les nations. Ceci afin que du sein de leurs ténèbres, elles se repentent de leurs mauvaises actions, recherchent Dieu, demandent pardon à Israël et qu’elles puissent ainsi, elles aussi à leur tour, entrer dans la Geoulah:
Oui, en ces jours-là et à cette époque, quand je ramènerai les captifs de Juda et de Jérusalem, je rassemblerai toutes les nations et les ferai descen¬dre dans la vallée de Josaphat, et là je les mettrai en jugement à cause de mon peuple et d’Israël, mon héritage, qu’ils ont dispersé parmi les peuples, en se partageant mon pays. (Joël 4, 1-2)
Ainsi parle ton Maître, l’Eternel ; ton Dieu, le champion de ton peuple: Vois, je retire de ta main le calice du vertige la lie de la coupe de ma colère, tu ne la boiras plus. Je la mettrai dans la main de ceux qui t’ont contristée, de ceux qui, s’adres¬sant à ta personne, te disaient: couche-toi à terre, que nous passions [sur toi] ! et tu faisais de ton dos comme un sol qu’on foule, comme. une rue pour les passants. (Isaïe 51, 22-23)
Les termes de l’alliance d’Abraham en vertu de laquelle Israël est choisi pour être la lumière des nations seront manifestes non seulement pour lui, mais pour la terre entière:
(…) je leur rétribuerai leur œuvre avec équité et leur octroierai une alliance éternelle. Aussi leur postérité sera remarquée parmi les nations, et leurs descendants parmi les peuples. Tous ceux qui les verront les reconnaîtront pour une race que Dieu a bénie. (Isaïe 61, 8-9)
Il arrivera à la fin des temps que la montagne du Seigneur sera affermie sur la cime des montagnes et se dressera au-dessus des collines, et toutes les nations y afflueront. Et nombres de peuples iront en disant: Gravissons la montagne de l’Eternel pour gagner la maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous enseigne ses voies et que nous puissions suivre ses sentiers, car c’est de Sion que sort la doctrine et de Jérusalem la parole du Seigneur. Il sera un arbitre parmi les nations et le précep¬teur de peuples puissants, s’étendant au loin (…) (Michée 4, 1-3)
Deuxième étape vers la Geoulah d’Israël : L’exil
Les avertissements répétés des prophètes envoyés par la compassion divine ne furent pas écoutés. La patience de Dieu, mille fois sollicitée, vint à épuisement. L’alliance du Sinaï fut brisée. Dieu ne put retenir davantage les jugements inscrits dans l’alliance du Sinaï. La face de Dieu se fixa pour des millénaires en un regard hostile à son peuple. Israël fut rejeté par l’intermédiaire d’ennemis successifs (l’Assyrie, Babylone, la Perse, la Grèce, Rome), loin de la lumière de Dieu, de la terre promise et des bénédic¬tions de la Geoulah: De même, tous les chefs des prêtres et le peuple multiplièrent leur félonie, en se livrant à toutes les abominations des païens, et souillèrent la maison de l’Eternel, sanctifiée par lui à Jérusalem. L’Eternel, Dieu de leurs pères, les avertissait bien par ses messagers sans cesse et dès la première heure, car il voulait épargner son peuple et le lieu de sa résidence. Mais ils raillaient les messagers de Dieu, dédaignaient ses paroles et tournaient en dérision ses prophètes, jusqu’à ce que le courroux du Seigneur s’accrut contre son peuple de façon irrémédiable. Il fit marcher contre eux le roi des Chaldéens, fit périr leurs jeunes gens par le glaive dans le sanctuaire, et n’épargna ni l’adolescent ni la vierge, ni le vieillard ni les cheveux blancs ; tous, il les abandonna en son pouvoir. Celui-ci transporta à Babylone tous les ustensiles, grands et petits, de la maison de Dieu, les trésors de la maison du Seigneur, et les trésors du roi et de ses seigneurs. On brûla la maison de Dieu, on démolit le mur de Jérusalem, et on en livra aux flammes tous les palais ; tous les objets de prix qu’elle renfermait furent la proie de la destruction. (II Chroniques 36, 14-19) L’exil était le châtiment suprême. Il incluait l’ensemble des châtiments contenus dans l’alliance du Sinaï. Plus grave, il exprimait la rupture de l’alliance entre Dieu et Israël. Le sort de la terre était indissolublement lié à celui du peuple. La misère qui frappa le peuple frappa la terre d’Israël, comme la faute d’Adam corrompit la nature de notre monde. Cette terre où coulaient le lait et le miel, se mua en une désolante aridité. Laissée à l’abandon par ses conquérants succes¬sifs, désertifiée volon¬¬tai¬¬rement par les occupants musulmans, le pays sombra avec le peuple, comme le stipulait l’alliance du Sinaï, dans la vallée de l’ombre de la mort: Moi-même je désolerai cette terre, si bien que vos ennemis, qui l’occuperont, en seront stupéfaits. Et vous, je vous disperserai parmi les nations, et je vous poursuivrai l’épée haute ; votre pays restera solitaire, vos villes resteront ruinées. Alors la terre acquit¬tera la dette de ses chômages, tandis qu’elle restera désolée et que vous vivrez dans le pays de vos ennemis, alors la terre chômera, et vous fera payer ses chômages. (Lévitique 26, 32-34) L’une des pertes les plus dramatiques fut celle de la parole divine. D’elle le peuple juif ne pouvait se référer qu’au passé ou, par un mouvement d’espoir, vers son retour promis au futur, à la fin des temps, mais non plus au présent. La lumière de la présence de Dieu fut rempla¬cée par les ténèbres de Son absence, le vide de Son silence. Entre la période biblique et la longue période talmudique qui suivit, il n’y avait pas de continuité, mais une rupture. La flamme qui animait la Bible avait disparu du Talmud. La lumière de la période d’exil n’était que celle des hommes et non plus celle de Dieu.
L’alliance du Sinaï
Première étape vers la Geoulah d’Israël: L’alliance du Sinaï L’alliance d’Abra¬ham exprime les termes de la Geoulah. L’alliance du Sinaï est le moyen devant permettre l’accomplissement de l’alliance d’Abraham, qui est le but: Pour prix de votre obéissance à ces lois et de votre fidélité à les accomplir, l’Eternel votre Dieu, sera fidèle aussi l’alliance de bienveillance qu’il a juré à vos pères. (Deutéro¬nome 7, 12) Première étape vers la Geoulah d’Israël: L’alliance du Sinaï L’objectif de l’alliance du Sinaï était de faire connaître à Israël son Dieu et, par la lumière de la loi, de faire connaître au peuple ses propres ténèbres. La première facette que l’Eternel voulait révéler de lui était son amour. Il se prouvait par la délivrance d’Egypte, préfiguration des déli¬vrances futures, surtout de la délivrance éternelle qui conduira l’humanité dans la véri¬table terre promise, le jardin d’Eden. Cette délivrance devint, pour cette raison, la première des dix Paroles: Je suis l’Eter¬nel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte, d’une maison d’escla¬vage (Exode 20, 2) Contrairement à l’alliance d’Abraham, l’alliance du Sinaï n’est pas éternelle, car elle est condition¬nelle: Le respect de la Loi engendre la bénédiction, à savoir l’accomplissement de l’alliance avec Abraham et l’entrée immédiate dans la Geoulah: Si tu obéis à la voix de l’Eternel, ton Dieu, observant avec soin tous ses préceptes, que je t’impose en ce jour (…) toutes les bénédictions suivantes se réaliseront pour toi et resteront ton partage (Deutéronome 28, 1-2) Le non-respect de la Loi engendre la malédiction, repousse Israël dans les ténèbres de l’exil, loin de Dieu et de la terre promise, en rupture de l’alliance avec Abraham et des bénédictions de la Geoulah: Si tu n’écoutes pas la voix de l’Eternel, ton Dieu: si tu n’as pas soin d’observer tous ses préceptes et ses lois que je te recommande en ce jour, toutes ces malédictions se réaliseront contre toi et seront ton partage (Deutéronome 28, 15)
Abraham et l’election d’Israel
L’élection d’Israël constitue une étape capitale pour l’accomplissement de la Geoulah. Dieu choisit Abraham et le détacha ce qui tenait de son humanité adamique ancienne – contrée, famille, culture – afin d’engendrer au travers de lui une nouvelle postérité humaine. Israël allait être cette postérité destinée à recevoir la Geoulah divine et à la transmettre au reste du genre humain: L’Eternel dit à Abram: Quitte ton pays, ton lieu natal et la maison paternelle, et va au pays que je t’indiquerai. (Genèse 12, 1) Israël devint le canal forgé dans la masse humaine par lequel l’Eternel veut s’exprimer, éclairer, sauver et juger. Il forme comme le corps terrestre de la Divinité, son ambassadeur, le miroir dans lequel les peuples révèlent le fond de leur âme. Israël est l’instrument par lequel le Créateur veut rétablir le rapport à l’autre brisé depuis Adam. Il devint l’autre des nations, la main tendue de Dieu vers les hommes pour les ramener vers Lui et l’un vers l’autre: (…) tu seras une bénédiction (…) et par toi seront bénies toutes les familles de la terre. (Genèse 12, 2, 3) La nation ou le peuple qui accepte la bénédiction gratuitement offerte par la bonté divine au travers de son ambas¬sadeur, Israël, la recevra pleinement. Celui qui n’accepte pas l’ambas¬sadeur refuse Dieu et son salut. Il demeure par là même sous la malédiction d’Adam. Chaque peuple, chaque famille de la terre, chaque nation, doit être, à terme, jugé selon ses inten¬tions et ses actes dont Israël est le révélateur: Je bénirai ceux qui te béniront, et qui t’outragera je le maudirai (…) (Genèse 12, 3) L’alliance de Geoulah avec Abraham La Geoulah d’Israël et la promesse de rédemption de l’humanité qu’elle porte est inscrite dans l’alliance conclue avec Abraham, et avec les deux autres patriarches Isaac et Jacob. L’alliance avec Abraham possède deux caractéristiques essentielles: Elle est éternelle et inconditionnelle. Elle est une éternelle signifie que l’alliance avec Abraham est valide tant que ce monde existe: Cette alliance, établie entre moi et entre toi et ta postérité dernière, je l’érigerai en alliance perpétuelle, étant pour toi un Dieu comme pour ta postérité après toi. (Genèse 17, 7) Ainsi parle le Seigneur: Si mon pacte avec le jour et la nuit pouvait ne plus subsister, si je cessais de fixer des lois au ciel et à la terre alors seulement je pourrais repousser la postérité de Jacob et de mon serviteur David, en n’y prenant pas de princes pour régner sur les enfants d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, quand je les aurai ramenés de l’exil et pris en pitié. (Jérémie 33, 25-26) La seconde caractéristique est que l’alliance avec Abraham ne possède aucune condition. Dieu a juré sur lui-même qu’elle s’accomplirait: Je jure par moi-même, dit l’Eternel (…) je te comblerai de mes faveurs… (Genèse 22, 16, 17) Les trois aspects de l’alliance avec Abraham L’alliance avec Abraham possède trois aspects: 1. La bénédiction et la multiplication d’Israël Je maintiendrai mon alliance avec toi, et je te multiplierai à l’infini. (Genèse 17, 2) 2. Le don de la terre d’Israël Je donnerai à toi et à ta postérité la terre de tes pérégrinations, toute la terre de Canaan, en possession indéfinie (Genèse 17, 8) 3. L’élection d’Israël pour la Geoulah de l’humanité Je bénirai ceux qui te béniront, et qui t’outragera je le maudirai et par toi seront bénies toutes les familles de la terre. (Genèse 12, 3) L’alliance avec Abraham ouvre à l’humanité au travers d’Israël une porte vers le ciel et ouvre à Dieu une porte sur le monde déchu. Désormais, la Geoulah sera conditionnée à l’alliance avec Abraham et à la réalisation de tous ses aspects. Ceux-ci deviendront, par voie de conséquence, les objectifs suprêmes d’at¬taque du Satan, à savoir: détruire le peuple d’Israël, lui voler sa terre, usurper son élection.
La présence de Dieu au sein de son peuple
La véritable Geoulah est, avant tout, la présence du Rédempteur au sein de son peuple. La plus merveilleuse prophétie est que Dieu, lui-même, vient vers Israël pour le conduire comme son troupeau :
La gloire du Seigneur va se révéler, et toutes les créatures, ensemble, en seront témoins : c’est la bouche de l’Eternel qui le déclare (…) Monte sur une montagne élevée, porteuse de bonnes nouvelles pour Sion, élève ta voix avec force, messagère de Jérusalem ! élève-la sans crainte, annonce aux villes de Juda: Voici votre Dieu ! Oui, voici le Seigneur, l’Eternel, s’avançant en héros, avec son bras triomphant, voici, il apporte son salaire avec lui, et sa rémunération le précède. Tel un berger, menant paître son troupeau, recueille les agneaux dans ses bras, les porte dans son sein et conduit avec douceur les mères qui allaitent. (Isaïe 40, 5, 9-11)
Tâchons de connaître, hâtons-nous de connaître l’Eternel son apparition est certaine comme celle de l’aurore, il vient à nous comme la pluie, comme la pluie d’arrière-saison qui abreuve la terre. (Osée 6, 3)
Le pardon des fautes, la nouvelle alliance et la transformation du cœur et des sens
Le pardon des fautes, la nouvelle alliance et la transformation du cœur et des sens
La victoire divine sur l’humanité déchue sera atteinte dans la circoncision du cœur. La circoncision du cœur, c’est-à-dire la création d’un cœur nouveau, succédant au pardon des péchés, est la Geoulah elle-même et représente le sommet du plan divin dans la vie de l’individu.
La circoncision de la chair marque l’appartenance au peuple choisi, celle du cœur le rend conforme aux exigences de Dieu et en mesure de suivre ses volontés.
La nouvelle alliance promise à Israël (et que les chrétiens se sont indûment appropriés) remplacera l’alliance du Sinaï que les enfants d’Israël n’ont pu respecter. Au lieu d’écrire la Loi sur des tables de pierre, l’Eternel l’écrira sur le nouveau cœur de ses enfants. Seul ce cœur nouveau les rendra aptes à accomplir la Loi selon sa sainteté, à servir Dieu fidèlement et à le connaître selon une intimité jamais ressentie.
Et j’épancherai sur vous des eaux pures afin que vous deveniez purs ; de toutes vos souillures et de toutes vos abominations, je vous purifierai. Je vous donnerai un cœur nouveau et je vous inspirerai un esprit nouveau ; j’enlèverai le cœur de pierre de votre sein et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai en vous mon esprit et je ferai en sorte que vous suiviez mes statuts et que vous observiez et pratiquiez mes lois. (Ezéchiel 36, 25-27)
Voici, des jours vont venir, dit le Seigneur, où je conclurai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle, qui ne sera pas comme l’alliance que j’ai conclue avec leurs pères le jour où je les ai pris par la main pour les tirer du pays d’Egypte, alliance qu’ils ont rompue, eux, alors que je les avais étroitement unis à moi, dit le Seigneur. Mais voici quelle alliance je conclurai avec la maison d’Israël, au terme de cette époque, dit l’Eternel : Je ferai pénétrer ma loi en eux, c’est dans leur cœur que je l’inscrirai je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. Et ils n’auront plus besoin ni les uns ni les autres de s’instruire mutuellement en disant: Reconnaissez l’Eternel ! car tous, ils me connaîtront, du plus petit au plus grand, dit l’Eternel, quand j’aurai pardonné leurs fautes et effacé jusqu’au souvenir de leurs péchés. (Jérémie 31, 31-34 [30-33])
La transformation du cœur et de l’esprit inclut la transformation des sens handicapés par la faute d’Adam et Eve et aggravés par le jugement divin sur Israël transmis par le prophète Isaïe :
Va, et tu diras à ce peuple : Obstinez-vous à écouter sans comprendre, et à voir sans saisir. Que le cœur de ce peuple soit épaissi, que ses oreilles soient assourdies, que ses yeux soient hébétés, de peur que ses yeux ne voient clair, que ses oreilles n’entendent, que son cœur ne comprenne, qu’il ne s’amende alors et ne soit sauvé ! (Isaïe 6, 9-10)
La Geoulah est l’annulation de ce terrible décret. Annulation qui rendra apte à voir véritablement, à entendre véritablement, à ressentir véritablement :
En ce jour, les sourds mêmes entendront la parole du livre et, du sein de l’obscurité et des ténèbres, les yeux des aveugles verront (…) Alors les esprits égarés connaîtront la sagesse, et les révoltés accepteront l’instruction. (Isaïe 29, 18, 24)
Ceux qui voient n’auront plus les yeux troubles, ceux qui entendent prêteront une oreille attentive. L’intelligence des gens légers apprendra à connaître, et la langue des bègues s’exprimera avec facilité et clarté. (Isaïe 32, 3-4)