La période de Geoulah se caractérise par le fait que Dieu changera
l’influence du passé diasporique sous toutes ses facettes et fera des
choses en tous points nouvelles. Se préparer à la nouveauté n’est
toutefois pas aisé, même si elle vient de Dieu et conduit à la
délivrance. Les plaintes de nos pères dans le désert, témoins des
miracles de la sortie d’Egypte, nous rappellent que la nature humaine
préfère souvent une servitude à laquelle elle est habituée à un salut
qu’elle ne connaît pas encore :
Ne rappelez plus les événements passés, ne méditez pas sur les temps
antiques. Voici, je vais créer des choses nouvelles, déjà elles
éclosent : ne les remarquez-vous pas ? (Isaïe 43, 18-19)>/em>
(…) désormais je te révélerai des faits nouveaux, des faits encore
cachés que tu ne connais pas, des faits qui se produisent maintenant,
qui n’ont pas existé plus tôt ; avant ce jour tu n’en as rien su, tu ne
saurais dire: Je les connaissais ! Non, tu n’en as rien entendu, rien
connu ; jamais ton oreille n’en a été frappée… (Isaïe 48, 6-8)>/em>
Voici, des jours vont venir, dit le Seigneur, où je conclurai avec la
maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle. (Jérémie
31, 31 [30])
Je vous donnerai un cœur nouveau et je vous inspirerai un esprit
nouveau (Ezéchiel 36, 26)