L’accomplissement de la Geoulah personnelle

La Geoulah d’Israël a commencë vers le dëbut de l’annëe civile 1998. Elle n’atteint pas tout le peuple en mëme temps, mais d’abord un petit troupeau de pionniers que Dieu ëuvre ë constituer. Ces pionniers ont reëu le nom de premiers-fruits, car ils accomplissent avant les autres leur Geoulah personnelle (voir:La Geoulah personnelle). L’avancëe de la Geoulah d’Israël, aujourd’hui, dëpend de l’avancëe de ces premiers-fruits.

L’un des objectifs du site est d’aider ceux qui en ressentent l’appel ë trouver le chemin de leur Geoulah personnelle et ë l’accomplir. Une ëquipe se tient ë la disposition des personnes qui en manifesteront le dësir pour rëpondre, dans la mesure du possible, ë leurs questions (voir: Contactez-nous).

L’accomplissement de la Geoulah personnelle

Le processus d’accomplissement de la Geoulah personnelle et la consëcration ë ëtre premier-fruit de la Geoulah d’Israël se divise en quatre phases :

  1. Le discernement de l’appel de Dieu.
  2. Le choix de l’appelë.
  3. L’ëpreuve de l’appelë.
  4. La consëcration du premier-fruit.

 

1) Le discernement de l’appel de Dieu

Qui peut devenir premier-fruit de la Geoulah d’Israël ? Toute personne qui entend au fond de son cëur l’appel de Dieu et y soupire de tout son ëtre.

2) Le choix de l’appelë

Dieu ne force la main de personne, mais attend que l’appelë, lui-mëme, considërant avec sërieux l’invitation insigne qui lui est faite, y rëponde positivement. La rëponse de l’appelë doit provenir du plus profond de lui-mëme et ne pas ëmaner d’un simple enthousiasme superficiel.

Celui qui veut suivre Dieu doit le vouloir de tout ton cëur, de toute son ëme et de tout son pouvoir. Rien ni personne ne doit ëtre plus important que Dieu dans sa vie. Il ne doit ëtre më que par la seule faim de Dieu et la seule soif de voir avancer son plan (voir: La faim, l’ëpëe, la peste) :

Puis j’entendis la voix du Seigneur disant : Qui enverrai-je, et qui ira pour nous ? Et je rëpondis : Ce sera moi ! envoie-moi. (Isaëe 6, 8)

3) L’ëpreuve de l’appelë

La volontë de l’appelë, tel l’or ëpurë au creuset, sera immanquablement mise ë l’ëpreuve. Le but de l’ëpreuve est de faire ressortir les affections et les dësirs les plus chers au cëur de l’appelë afin de les mettre en balance avec l’appel de Dieu.

Les premiers-fruits potentiels pourront ëtre amenës ë accepter la solitude, l’incom­prë­hension, la rupture des cadres habituels de vie et d’idëes prëconëues et, si besoin est, de marcher contre les autres, contre la logique humaine et la logique ambiante.

A chaque ëpreuve, l’appel sera reformulë par Dieu, pour que le postulant confirme que rien ne fait obstacle ë sa consëcration. Si sa volontë est authentique, l’appelë sera prët ë tout sacrifier ë Dieu pour dëcouvrir la seule vraie richesse qui est Sa prësence.

Les premiers-fruits sont ceux qui gagnent le combat de la foi en croyant en Dieu avant de voir ses miracles et avant de recevoir ses dons. Ils sont persuadës que Dieu les aime plus qu’ils s’aiment, qu’il aime Israël plus qu’ils l’aiment, qu’il aime l’humanitë plus que les hommes ne pourront jamais l’aimer.

Les premiers-fruits sont animës d’humilitë, de soumission ë Dieu et vivement conscients de leur propre incapacitë.

Les premiers-fruits de la Geoulah d’Israël, s’ils peuvent se rëjouir des bënëdictions accordëes par Dieu ë son peuple, sont attachës exclusivement ë la Geoulah ëternelle, la vraie Geoulah que les justes connaëtront ë leur mort ou lorsque Dieu viendra changer ce monde (voir: La Geoulah ëternelle).

4) La consëcration du premier-fruit

Au-travers des victoires sur les ëpreuves, l’appelë construit et dëveloppe sa foi. S’il persëvëre jusqu’au terme de ses ëpreuves, s’engendre en lui le nouveau cëur promis par Dieu qui est le sceau de la Geoulah personnelle et le germe de sa vëritable nature ë l’image de Dieu (voir: Les bënëdictions de la Geoulah). L’appelë devient alors premier-fruit de la Geoulah d’Israël.

En la nouvelle nature naissant en lui, le premier-fruit retrouve l’union avec son Crëateur. Il peut expërimenter dës ce monde l’irruption de la vie divine dans son ëme et dans la part de monde qui lui est confiëe et, corrëlativement, par son nouvel esprit pënëtrer dans le monde divin (voir: La Geoulah personnelle).

Par cette nouvelle nature, exclusivement, le premier-fruit devient en mesure de servir Dieu ë la mesure de sa saintetë et peut commencer ë ëuvrer pour le dëveloppement de la Geoulah d’Israël.

Le premier-fruit recherche avec persëvërance et assiduitë la volontë de Dieu pour sa vie personnelle et la force qu’Il donne pour accomplir sa vocation. Quand il annonce la Geoulah, le premier-fruit ne transmet pas simplement de justes explications, mais il laisse le ciel s’entrevoir en lui et en apporte ainsi un tëmoignage vivant.

Miracles comme lors de la sortie d’Egypte

Les immenses changements que Dieu s’apprête à accomplir dans ce monde,

s’accompagneront de miracles comme il y en eut en Egypte. Ils seront si

puissants que l’on ne se réfèrera plus à l’Eternel comme celui qui a

délivré le peuple d’Israël d’Egypte, mais comme celui qui aura délivré

le peuple d’Israël, aujourd’hui, de toutes les nations de la terre.



Oui, comme à l’époque de ta sortie d’Egypte, je te ferai voir des

prodiges. Les nations en seront témoins et elles auront honte en dépit

de toute leur puis­sance ; elles poseront la main sur leur bouche,

leurs oreilles seront frappées de surdité. Elles lèche­ront la

poussière comme le serpent, comme les reptiles du sol ; elles

tremble­ront au fond de leurs donjon ; craintives, elles accourront

vers l’Eter­­nel notre Dieu, et de toi elles auront peur ! (Michée 7,

15-17)




En vérité, des jours viendront, dit l’Eternel, où l’on ne dira plus:

Vive l’Eternel qui a fait monter les enfants d’Israël du pays d’Egypte

! mais : Vive l’Eternel qui a fait monter les enfants

d’Israël du pays du Nord et de toutes les contrées où il les avait

exilés ! car je les aurai ramenés sur leur territoire, que j’avais

donné à leurs ancêtres. (Jérémie 16, 14-15) 

D. console son peuple

L’aspect principal de la Geoulah est que Dieu veut consoler son peuple

après les peines incommen­surables de l’exil. De la même manière que le

peuple juif a subi une double part de châtiment (une pour ses fautes et

une en tant que prêtres des nations), Dieu lui prépare une double part

de consolation et de bénédiction:

 

Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu. Parlez au cœur de

Jérusalem, et criez-lui que son temps d’épreuve est fini, que son crime

est expié, qu’elle a reçu de la main du Seigneur double peine pour

toutes ses fautes.(Isaïe 40, 1-2)

Ainsi l’Eternel a consolé Sion, a consolé toutes ses ruines ; il a

transformé son désert en Eden, sa solitude en jardin divin. Dans son

sein règneront la joie et l’allégresse, les actions de grâces et la

voix des cantiques (…) Oui, les rachetés du Seigneur

reviendront ; ils rentreront à Sion avec des chants de triomphe,

une joie perpétuelle couronnant leur tête ; joie et allégresse seront

leur partage, adieu douleur et soupirs.(Isaïe 51, 3, 11)

Là où s’étalait votre honte, on sera deux fois heureux ; là où

éclatait votre opprobre, on vantera son sort ; oui, dans leur pays

ils auront double héritage, une joie éternelle sera leur lot. (Isaïe

61, 7)

Les bénédictions de la Geoulah

Les bénédictions de la Geoulah d’Israël se répartissent en deux niveaux

selon ses deux phases (voir : Les deux phases de la Geoulah

d’Israël). A la phase physique sont attachées des bénédictions

physiques, à la phase spirituelle, des bénédictions spirituelles ;

la distinction n’est cependant pas toujours tranchée et les deux

niveaux s’interpénètrent souvent. Les bénédictions physiques sont

temporelles et partielles et, comme la Geoulah d’Israël,  elles

ont pour objectif essentiel de préparer la Geoulah éternelle qui est le

but ultime de Dieu (voir : Qu’est-ce que la Geoulah). Les

bénédictions spirituelles sont éternelles et parfaites et caractérisent

la Geoulah personnelle. Celle-ci est le but de toute vie humaine sur

cette terre et permet dès ce monde l’accès à la Geoulah éternelle

(voir : La Geoulah personnelle).

221-Les bénédictions physiques

222-Les bénédictions spirituelles

Les nations

Les nations

Dans ce monde, constitué de bien et de mal, il existe un lien inverse entre ce que vit Israël et entre ce que vivent les nations. Quand Israël fut expulsé dans les ténèbres de l’exil, les nations reçurent la lumière et à leur tête les nations occidentales christianisées. Ainsi de la même manière qu’Israël commence à entrer dans la lumière de sa Geoulah, les prophéties bibliques s’accordent pour annoncer que le temps du jugement commence pour les nations. Ceci afin que du sein de leurs ténèbres, elles se repentent de leurs mauvaises actions, recherchent Dieu, demandent pardon à Israël et qu’elles puissent ainsi, elles aussi à leur tour, entrer dans la Geoulah:

Oui, en ces jours-là et à cette époque, quand je ramènerai les captifs de Juda et de Jérusalem, je rassemblerai toutes les nations et les ferai descen¬dre dans la vallée de Josaphat, et là je les mettrai en jugement à cause de mon peuple et d’Israël, mon héritage, qu’ils ont dispersé parmi les peuples, en se partageant mon pays. (Joël 4, 1-2)

Ainsi parle ton Maître, l’Eternel ; ton Dieu, le champion de ton peuple: Vois, je retire de ta main le calice du vertige la lie de la coupe de ma colère, tu ne la boiras plus. Je la mettrai dans la main de ceux qui t’ont contristée, de ceux qui, s’adres¬sant à ta personne, te disaient: couche-toi à terre, que nous passions [sur toi] ! et tu faisais de ton dos comme un sol qu’on foule, comme. une rue pour les passants. (Isaïe 51, 22-23)

Les termes de l’alliance d’Abraham en vertu de laquelle Israël est choisi pour être la lumière des nations seront manifestes non seulement pour lui, mais pour la terre entière:

(…) je leur rétribuerai leur œuvre avec équité et leur octroierai une alliance éternelle. Aussi leur postérité sera remarquée parmi les nations, et leurs descendants parmi les peuples. Tous ceux qui les verront les reconnaîtront pour une race que Dieu a bénie. (Isaïe 61, 8-9)

Il arrivera à la fin des temps que la montagne du Seigneur sera affermie sur la cime des montagnes et se dressera au-dessus des collines, et toutes les nations y afflueront. Et nombres de peuples iront en disant: Gravissons la montagne de l’Eternel pour gagner la maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous enseigne ses voies et que nous puissions suivre ses sentiers, car c’est de Sion que sort la doctrine et de Jérusalem la parole du Seigneur. Il sera un arbitre parmi les nations et le précep¬teur de peuples puissants, s’étendant au loin (…) (Michée 4, 1-3)

Abraham et l’election d’Israel

L’élection d’Israël constitue une étape capitale pour l’accomplissement de la Geoulah. Dieu choisit Abraham et le détacha ce qui tenait de son humanité adamique ancienne – contrée, famille, culture – afin d’engendrer au travers de lui une nouvelle postérité humaine. Israël allait être cette postérité destinée à recevoir la Geoulah divine et à la transmettre au reste du genre humain: L’Eternel dit à Abram: Quitte ton pays, ton lieu natal et la maison paternelle, et va au pays que je t’indiquerai. (Genèse 12, 1) Israël devint le canal forgé dans la masse humaine par lequel l’Eternel veut s’exprimer, éclairer, sauver et juger. Il forme comme le corps terrestre de la Divinité, son ambassadeur, le miroir dans lequel les peuples révèlent le fond de leur âme. Israël est l’instrument par lequel le Créateur veut rétablir le rapport à l’autre brisé depuis Adam. Il devint l’autre des nations, la main tendue de Dieu vers les hommes pour les ramener vers Lui et l’un vers l’autre: (…) tu seras une bénédiction (…) et par toi seront bénies toutes les familles de la terre. (Genèse 12, 2, 3) La nation ou le peuple qui accepte la bénédiction gratuitement offerte par la bonté divine au travers de son ambas¬sadeur, Israël, la recevra pleinement. Celui qui n’accepte pas l’ambas¬sadeur refuse Dieu et son salut. Il demeure par là même sous la malédiction d’Adam. Chaque peuple, chaque famille de la terre, chaque nation, doit être, à terme, jugé selon ses inten¬tions et ses actes dont Israël est le révélateur: Je bénirai ceux qui te béniront, et qui t’outragera je le maudirai (…) (Genèse 12, 3) L’alliance de Geoulah avec Abraham La Geoulah d’Israël et la promesse de rédemption de l’humanité qu’elle porte est inscrite dans l’alliance conclue avec Abraham, et avec les deux autres patriarches Isaac et Jacob. L’alliance avec Abraham possède deux caractéristiques essentielles: Elle est éternelle et inconditionnelle. Elle est une éternelle signifie que l’alliance avec Abraham est valide tant que ce monde existe: Cette alliance, établie entre moi et entre toi et ta postérité dernière, je l’érigerai en alliance perpétuelle, étant pour toi un Dieu comme pour ta postérité après toi. (Genèse 17, 7) Ainsi parle le Seigneur: Si mon pacte avec le jour et la nuit pouvait ne plus subsister, si je cessais de fixer des lois au ciel et à la terre alors seulement je pourrais repousser la postérité de Jacob et de mon serviteur David, en n’y prenant pas de princes pour régner sur les enfants d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, quand je les aurai ramenés de l’exil et pris en pitié. (Jérémie 33, 25-26) La seconde caractéristique est que l’alliance avec Abraham ne possède aucune condition. Dieu a juré sur lui-même qu’elle s’accomplirait: Je jure par moi-même, dit l’Eternel (…) je te comblerai de mes faveurs… (Genèse 22, 16, 17) Les trois aspects de l’alliance avec Abraham L’alliance avec Abraham possède trois aspects: 1. La bénédiction et la multiplication d’Israël Je maintiendrai mon alliance avec toi, et je te multiplierai à l’infini. (Genèse 17, 2) 2. Le don de la terre d’Israël Je donnerai à toi et à ta postérité la terre de tes pérégrinations, toute la terre de Canaan, en possession indéfinie (Genèse 17, 8) 3. L’élection d’Israël pour la Geoulah de l’humanité Je bénirai ceux qui te béniront, et qui t’outragera je le maudirai et par toi seront bénies toutes les familles de la terre. (Genèse 12, 3) L’alliance avec Abraham ouvre à l’humanité au travers d’Israël une porte vers le ciel et ouvre à Dieu une porte sur le monde déchu. Désormais, la Geoulah sera conditionnée à l’alliance avec Abraham et à la réalisation de tous ses aspects. Ceux-ci deviendront, par voie de conséquence, les objectifs suprêmes d’at¬taque du Satan, à savoir: détruire le peuple d’Israël, lui voler sa terre, usurper son élection.

La présence de Dieu au sein de son peuple

La véritable Geoulah est, avant tout, la présence du Rédempteur au sein de son peuple. La plus merveilleuse prophétie est que Dieu, lui-même, vient vers Israël pour le conduire comme son troupeau :

La gloire du Seigneur va se révéler, et toutes les créatures, ensemble, en seront témoins : c’est la bouche de l’Eternel qui le déclare (…) Monte sur une monta­gne élevée, porteuse de bonnes nouvelles pour Sion, élève ta voix avec force, messagère de Jéru­salem ! élève-la sans crainte, annonce aux villes de Juda: Voici votre Dieu ! Oui, voici le Seigneur, l’Eternel, s’avançant en héros, avec son bras triomphant, voici, il apporte son salaire avec lui, et sa rémunération le précède. Tel un berger, menant paître son troupeau, recueille les agneaux dans ses bras, les porte dans son sein et conduit avec douceur les mères qui allaitent. (Isaïe 40, 5, 9-11)

Tâchons de connaître, hâtons-nous de connaître l’Eter­nel son apparition est certaine comme celle de l’aurore, il vient à nous comme la pluie, comme la pluie d’arrière-saison qui abreuve la terre. (Osée 6, 3)

Les bénédictions spirituelles

Rédemption d’Israël que Dieu avait déjà commencé à réaliser la phase physique, il continuera étape de plus intensément spirituelle. Mais cette fois, les étangs atteindra le cœur et l’âme du peuple; Car je répandrai des eaux sur le sol altéré, et des ruisseaux sur la terre sèche; Je répandrai mon Esprit sur ta semence, et ma bénédiction sur ta progéniture; Et ils germeront parmi l’herbe, comme les saules près des cours d’eau. (Isaïe 44, 3-4)

Et ils viendront et chanter dans les hauteurs de Sion, et y afflueront la bonté de l’Eternel, le maïs, et le vin, et de l’huile, et le jeune du troupeau et du troupeau; et leur âme sera comme un jardin arrosé, et ils ne sont pas plus du tout de pins. (Jérémie 31,11)

  1. Le pardon des fautes, la nouvelle alliance et la transformation du cœur et des sens<
  2. La présence de Dieu au sein de son peuple

La Geoulah personnelle

L’avancée de la Geoulah, qu’elle soit éternelle ou celle d’Israël, ne se réalise que par l’accomplis-sement de la Geoulah personnelle. La porte par laquelle la Geoulah entre en ce monde est le cœur de l’homme. La chute d’Adam a brisé l’humanité en une multitude de cellules individuelles que sont les hommes. Depuis, la vie, la mort, le salut sont affaires individuelles. Quand, à la fin des temps, viendra le jugement dernier et la résurrection des morts, chacun ira vers la destination finale d’après ce qu’aura été sa vie personnelle : La multitude de ceux qui dorment dans la poussière du sol se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, les autres pour être un objet d’ignominie et d’horreur éternelle. (Daniel 12, 2) La conquête de la Geoulah personnelle est le sens et le but de toute vie humaine sur cette terre. Elle permet dès ce monde l’accès à la Geoulah éternelle, mais au prix d’un engagement entier de l’être. La Geoulah personnelle est l’union retrouvée à Dieu. Elle engendre une dimension nouvelle de vie chez celui qui en bénéficie. Elle permet l’irruption de l’être divin dans l’âme de la personne, dans la part du monde qui lui est confiée, et, corrélativement, de l’esprit de l’homme dans le monde divin. La clé de la Geoulah personnelle est le renouvellement du cœur, sa circoncision. A savoir, la résurrection de la nature humaine originelle, l’image de Dieu perdue par la faute d’Adam : L’Eternel, ton Dieu, circoncira ton cœur et celui de ta postérité, pour que tu aimes l’Eternel, ton Dieu, de tout ton cœur et de toute ton âme, et assures ton existence. (Deutéronome 30, 6) La circoncision du cœur est de plus la circoncision des sens handicapés par l’antique jugement divin : Que le cœur de ce peuple soit épaissi, que ses oreilles soient assourdies, que ses yeux soient hébétés (Isaïe 6, 10). Cette circoncision spirituelle ouvre la porte de la connaissance de Dieu selon une intimité incomparable et permet de recevoir de lui la nourriture nécessaire à l’âme : Ceux qui voient n’auront plus les yeux troubles, ceux qui entendent prêteront une oreille attentive ; l’intelligence des gens légers apprendra à connaître, et la langue des bègues s’exprimera avec facilité et clarté. (Isaïe 32, 3-4) L’accomplissement de la Geoulah d’Israël est une promesse divine. Par contre, ce qui dépend relativement de l’homme est le degré de rapidité de son développement et le degré de difficulté de celui-ci. Plus rapidement chacun ouvrira son cœur à la Geoulah personnelle, plus vite la Geoulah d’Israël avancera et, par voie de conséquence, la Geoulah éternelle, et plus de peines inutiles seront épargnées. La venue de la Geoulah éternelle est liée à l’accomplissement de l’ensemble des Geoulot [= pluriel de Geoulah] personnelles. Quand la dernière cellule humaine devant être sauvée le sera, alors la Geoulah éternelle sera prête à paraître des cieux.

La Geoulah éternelle

La Geoulah éternelle est l’instauration du monde parfait que Dieu créa à l’origine et qui existe déjà dans la dimension divine. A la fin des temps, après le jugement dernier, il remplacera notre présent monde. Ceux qui auront aimé Dieu et le bien y seront chaleureusement accueillis. Le monde de la Geoulah éternelle est à l’image de l’harmonie divine. Les créatures y vivent avec le Créateur dans une félicité parfaite. Ce monde peut se nommer royaume divin, jardin d’Eden, paradis, royaume des cieux ou, simplement, shabbat. Pour décrire le monde de la Geoulah éternelle, notre langage humain infirme ne peut en donner qu’une pâle esquisse. C’est un univers de paix et de bonheur ineffables dans lequel n’existe ni mort, ni larmes, ni souffrances, ni maladie, ni aucune forme de mal (Isaïe 25, 8). L’Eternel y est le soleil et la lumière (Isaïe 60, 18-20) ; le temps y est l’éternité. Le monde de la Geoulah éternelle est aussi une nature paradisiaque. Le jardin d’Eden, rempli d’une exubérance d’arbres, beaux à voir et propres à la nourriture, avec l’arbre de vie au milieu (Genèse 2, 9). Notre monde, par la luxuriance prodigieuse de ses espèces, en offre une image altérée mais réelle. Cependant, les végétaux du monde divin sont d’une toute autre qualité, les feuilles ne se flétrissent pas et les fruits ne s’épuisent jamais (Ezéchiel 47, 12). La nature céleste est en tout lieu arrosée par un fleuve d’eau vive jaillissant de la maison de l’Eternel (Joël 4, 18). Le monde de la Geoulah éternelle est encore un temple et un palais, au centre duquel se trouve le trône de Dieu, élevé et majestueux (Isaïe 6, 1). Il domine un firmament de cristal, à l’apparence du saphir (Ezéchiel 1, 26, 22). Les pans du vêtement divin, blancs comme la neige (Daniel 7, 9), plus lumineux que le soleil, mais jamais irritants, emplissent le temple, c’est-à-dire le royaume, la création. Ce qui est rare et précieux dans notre monde constitue, transmué par le feu divin, les matériaux communs dans le monde de la Geoulah éternelle : rubis, topaze et émeraude, tartessienne, onyx, jaspe, escarboucle, diamant, or (Ezéchiel 28, 13). La matière y existe, mais comparée à celle grossière de notre monde, elle possède la subtilité de l’esprit. Elle est brillante comme le saphir et limpide comme la substance du ciel (Exode 24, 10). Une matière à l’aspect de l’arc en ciel, reflet de l’image de la gloire de l’Eternel (Ezéchiel 1, 28), qui n’empêche ni les êtres ni la lumière de passer. Jérusalem, entièrement céleste, y est aussi le trône et le centre du monde divin. Elle est ainsi formée de stuc, bâtie sur le saphir, aux créneaux de pur cristal, aux portes d’escarboucles et aux frontières de pierres précieuses (Isaïe 54, 11-12). Toute hostilité disparaîtra de la nature, plus rien de mauvais n’y sera présent, l’harmonie et la concorde régneront à tous niveaux : Alors le loup habitera avec la brebis, et le tigre reposera avec le chevreau ; veau, lionceau et bélier vivront ensemble, et un jeune enfant les conduira. Génisse et ourse paîtront côte à côte, ensemble s’ébattront leurs petits ; et le lion, comme le bœuf, se nourrira de paille. Le nourrisson jouera près du nid de la vipère, et le nouveau-sevré avancera la main dans le repaire de l’aspic. Plus de méfaits, plus de violences sur toute ma sainte montagne ; car la terre sera pleine de la connaissance de Dieu, comme l’eau abonde dans le lit des mers. (Isaïe 11, 6-9) La vie dans le monde de la Geoulah éternelle n’est faite que de jeux d’amour et de joie, empreints de douceur, de chaleur et d’émotion. Aucune trace de jalousie, de compétition ou de haine. Chacun aime son frère comme lui-même, car il est un autre aspect de lui-même. Les manifestations célestes ne sont que chants et louanges où chacun fait partie du chœur et participe à l’ensemble. Les sons les plus merveilleux s’y font entendre, les goûts les plus suaves s’y font sentir. Les couleurs et les formes les plus ravissantes, les parfums les plus délectables, les sensations les plus exquises émanent des choses et des êtres les plus beaux et les plus gracieux que l’on puisse jamais imaginer sur terre.